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Les représentants diplomatiques américains en Libye auraient sollicité à plusieurs reprises un renforcement de la sécurité au consulat de Benghazi, avant l'attaque qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois de ses compatriotes. A cinq semaines de la présidentielle, le camp du candidat républicain, Mitt Romney, accuse celui du président Barack Obama de "chercher à tromper les Américains" en masquant des failles en matière de sécurité et de renseignement à Benghazi.
Des élus républicains ont écrit à la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, pour se plaindre des mesures de sécurité qu'ils jugent insuffisantes autour du consulat américain de Benghazi avant l'attentat du 11 septembre. Dans un courrier rendu public mardi 2 octobre, l'élu républicain de Californie Darell Issa affirme que de "nombreux responsables du gouvernement fédéral [lui] ont confirmé que la représentation diplomatique américaine en Libye avait plusieurs fois réclamé de renforcer la sécurité à Benghazi, avant l'attaque du 11 septembre". L'offensive républicaine a aussi reçu le concours de poids de John McCain, battu par Barack Obama en 2008. "Tout est en train de se déliter, partout", a affirmé le sénateur sur la chaîne MSNBC lundi, commentant la détérioration de la situation en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Hillary Clinton a répondu, dès mardi, que le département d'Etat "collaborerait" avec le Congrès. "Nous voulons le même résultat : un inventaire complet et précis de ce qui s'est passé et le moyen d'éviter que cela ne se reproduise", a écrit la secrétaire d'Etat. Mme Clinton a mis sur pied il y a une dizaine de jours une commission gouvernementale qui doit passer en revue les mesures de sécurité en vigueur dans le poste diplomatique de Benghazi au moment des faits et les renseignements sur l'état de la menace terroriste. Cette commission "commence son travail cette semaine et est chargée de déterminer si nos procédures et nos systèmes de sécurité étaient adéquats et correctement appliqués et quelles sont les leçons à en tirer pour notre travail dans le monde", a expliqué la chef de la diplomatie américaine. Un membre du gouvernement libyen a par ailleurs déclaré mardi que les Etats-Unis et la Libye n'étaient toujours pas parvenus à un accord sur la coopération entre les agents du FBI dépêchés sur place et les forces de sécurité du pays. DES INDICES AVANT ET APRÈS L'ATTAQUE Dans les heures qui ont suivi l'attaque contre le consulat, l'administration Obama a reçu une dizaine de rapports du renseignement impliquant des militants liés à Al-Qaida. Mike Rogers, le président républicain de la commission du renseignement à la Chambre des représentants, résume ainsi la situation : "Sur l'image que nous voyons à présent se développer, le problème, ce n'était pas les renseignements disponibles, mais ce qu'ils ont fait de ces renseignements." "Cette image est encore un peu floue mais elle commence à gagner en netteté et il apparaît qu'il y a eu, très tôt, des indications d'une participation djihadiste à cet événement", explique l'élu du Michigan |
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