02 - 01 - 2013, 07:54 AM
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Les élus de la Chambre des représentants des Etats-Unis ont approuvé mardi 1er janvier, peu avant minuit, l'accord adopté quelques heures plus tôt par le Sénat et qui évite au pays le "mur budgétaire". Le texte, qui devrait désormais être rapidement ratifié par le président Barack Obama, a été adopté par 257 voix contre 167 par les représentants. Bien que la Chambre soit dominée par le camp républicain, les votes des élus démocrates ont été nécessaires pour que le compromis entre la Maison blanche et le Congrès soit approuvé.
Réagissant peu après ce vote, Barack Obama a salué cet accord, estimant qu'il tenait ainsi une de ses promesses de campagne d'établir une fiscalité plus juste. "L'un des piliers de ma campagne présidentielle était de changer un code des impôts qui était trop favorable aux riches aux dépens de la classe moyenne, a déclaré le dirigeant démocrate lors d'une courte allocution à la Maison Blanche. Ce soir, nous l'avons fait grâce aux voix des démocrates et des républicains au Congrès."
L'accord prévoit notamment d'augmenter le taux d'imposition des foyers aux revenus annuels supérieurs à 450 000 dollars. Il repousse à dans deux mois en revanche l'examen de coupes dans les dépenses budgétaires. Dans la nuit de lundi à mardi, le Sénat avait voté le texte par quatre-vingt-neuf voix pour et huit contre, deux heures après le moment fatidique, fixé au 31 décembre à minuit, à partir duquel devaient automatiquement entrer en vigueur 600 milliards de dollars de hausses d'impôt et de coupes budgétaires.
Barack Obama a mis en garde ses adversaires contre la tentation de prendre leur revanche budgétaire lors d'autres échéances qui se profilent à l'horizon, comme le nécessaire relèvement du plafond légal de la dette d'ici à la fin du premier trimestre. "Je négocierai sur beaucoup de choses, mais je ne débattrai pas encore avec le Congrès sur la nécessité d'acquitter les factures induites par les lois déjà adoptées", a-t-il prévenu, en rappelant l'épisode de l'été 2011, quand une telle échéance avait coûté aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par l'agence Standard and Poor's.
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