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Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé, vendredi 15 novembre, la France à ne pas "fléchir" face à l'Iran dont le programme nucléaire sera au centre de négociations à Genève à partir du 20 novembre.
Lire : A Jérusalem, François Hollande se prépare à un nouvel exercice d’équilibrisme "Les États-Unis demeurent pour nous un allié important, et même le plus important. Mais notre relation avec la France est également très spéciale", a déclaré le premier ministre israélien, interrogé à la veille de la visite dimanche en Israël du président François Hollande, dans une interview au quotidien Le Figaro à paraître samedi 16 novembre. "FACE À L'IRAN, IL N'EST PAS PERMIS D'ÊTRE FAIBLE OU NAÏF" "Sur le dossier iranien, nos deux pays défendent des positions communes depuis de nombreuses années, quelle que soit la majorité au pouvoir, et nous poursuivons ce partenariat essentiel avec le président Hollande. Nous saluons sa position cohérente et déterminée sur le dossier iranien", a-t-il dit. "Ma conviction est qu'on ne doit pas baisser la garde" face à l'Iran, un régime que M. Nétanyahou qualifie d'"agressif, violent, messianique et apocalyptique". "Ce pays est en train de se doter de missiles balistiques intercontinentaux, dont le projet d'accord rédigé à Genève ne dit pas un mot", a-t-il déploré. "Pour quoi faire ? Pas pour frapper Israël, ce qu'ils sont déjà en mesure de faire, mais bien pour atteindre Paris ou Londres, Washington ou New York [...] Face à l'Iran, il n'est pas permis d'être faible ou naïf". François Hollande sera de dimanche à mardi en Israël et dans les territoires palestiniens, au moment où la France apparaît au côté des Israéliens face à l'Iran. La semaine dernière, trois jours d'intenses négociations à Genève n'avaient pas permis d'aboutir à un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné malgré ses démentis de chercher à se doter de l'arme atomique. REPRISE DES NÉGOCIATIONS LE 20 NOVEMBRE La France, en pointe lors de ces négociations, avait semblé jouer le rôle de garde-fou. Des médias et des responsables iraniens avaient accusé la France d'avoir fait échouer les négociations par son intransigeance à la dernière minute, mais Washington a répété que certaines informations de presse à ce sujet ont été "trompeuses". |
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