Quiconque souhaite échapper à l’impôt, blanchir de l’argent sale ou mener des investissements en toute discrétion trouvera dans les sociétés offshore des paradis fiscaux la méthode idéale pour dissimuler son identité réelle. Une réalité connue de longue date, sur laquelle le scandale des « Panama papers » vient jeter une lumière crue.
Les données internes de la firme panaméenne Mossack Fonseca, partagées par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avec Le Monde et 105 médias internationaux partenaires du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), offrent un panorama sans précédent des méthodes de dissimulation offertes aux clients fortunés. S’ils sont disposés à mettre le prix pour ériger des paravents entre leurs activités offshore implantées au bout du monde et leur respectabilité sociale.