Mohamed Morsi a annulé, dimanche, la décision de la Haute Cour constitutionnelle, selon l'agence MENA.
Alors que le pays s'enfonce dans une crise politique entre le gouvernement élu et les militaires, le président égyptien, Mohamed Morsi, a assuré, mercredi 11 juillet, qu'il respecterait la dernière décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui a suspendu son décret ordonnant le rétablissement du Parlement, invalidé par cette même cour.
"Même si le jugement revient à empêcher le Parlement d'assumer ses responsabilités, nous respectons cela parce que nous sommes un Etat de droit, a indiqué la présidence. Il y aura des consultations au sein de toutes les forces politiques, des institutions et du Conseil suprême des autorités judiciaires pour trouver la meilleure issue à cette situation."
La HCC a décidé, mardi, de suspendre un décret qui ordonnait au Parlement de siéger de nouveau, et ce alors que l'Assemblée du peuple égyptienne, la chambre basse, siégeait.
Beaucoup craignaient que la décision de Mohamed Morsi ne mette le feu aux poudres, alors que le pouvoir islamiste et l'armée sont engagés dans un bras de fer depuis plusieurs mois. La décision de la justice égyptienne, qui vient contrecarrer les plans de la présidence, y contribue encore plus.